ITALIE - ITALY
Naples (royaume de), Alphonse V d’Aragon (1442-1458). Alfonsin d’Or ou ducaton (1 1/2 ducat) ND, Naples ou Gaète. PCGS Genuine Scratch-AU Detail (49960561).
Av. + ALFONSV. D. G. R. ARAGO. SICILI. CITR. VLTR. En plein champ, armes écartelées d’Aragon aux 2 et 3 et de Jérusalem, Naples et de Hongrie aux 1 et 4.
Rv. + DNS. M. ADIVI. ET. EGO. DESPICI. INIMICO. M. Le Roi à cheval au galop à droite, l’épée levée.
Crus.422B - MIR.53 (ducato e mezzo) - MEC.848 - Fr.816 ; Or - 5,20 g - 27,5 mm - 5 h
Provient du Trésor de Bazas découvert le 5 mai 2004, vente Jean Vinchon Numismatique, Angoulême, 29 octobre 2005 n° 120, avec sa pochette d’origine, et répertorié dans l’ouvrage “le Trésor de Bazas” de Michel Dhénin et Jean Bernard Marquette, publié par les Amis du Bazadais, 2015, n° 965.
PCGS Genuine Scratch-AU Detail (49960561).
De minimes marques de manipulation et d’usure. Fine rayure transversale au droit. Belle patine dorée. TTB à Superbe.
Le Trésor de Bazas a été découvert dans un immeuble du XVIIe siècle, en travaux, à l’occasion de la découverte d’une niche aménagée dans le mur. Dans cette niche se trouvaient deux pots, l’un des 157 monnaies d’or et l’autre de quelques dizaines de monnaies d’argent, plus des monnaies de billon sans contenant, pour un total de 1010 monnaies. Ce trésor peut être daté de 1486 environ, en raison d’un écu de Béarn de Catherine, d’un écu au soleil de Charles VIII et d’un angelot de Richard III. Les monnaies présentes sont de France, d’Aquitaine, et autres provinces françaises, d’Angleterre, d’Espagne, du Portugal, d’Italie et enfin des Pays-Bas. Sans raison particulière signalée, on peut supposer que l’abandon de ce trésor est d’ordre privé. Son propriétaire est certainement un bourgeois participant au développement de la ville, proche de Bordeaux, avec commerce du vin, du bois ou encore du pastel avec l’Europe. Le Trésor de Bazas a été initialement dispersé à Angoulême, le 29 octobre 2005, lors d’une vente aux enchères publiques, avec les commissaires-priseurs Robert Juge et Vincent Gérard-Tastet, et comme expert Mme Françoise Berthelot-Vinchon